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Gabriel Smeets : « Je suis arrivé au Ballet Cullberg, un ballet avec un héritage très riche, en étant très fier de prendre une part active à son avenir. »

Propos recueillis par Isabelle Danto
[Entretien] Laurent Pichaud, assistant de Deborah Hay - Figure a Sea (2016)
[Galerie photos] Cullbergbaletten & Deborah Hay : Figure a sea © Urban Jörén (2016)

Depuis 2013 le Ballet Cullberg s’interrogeait sur son avenir et cherchait un successeur à Ana Griffin. Il l’a trouvé en la personne de Gabriel Smeets, un Néerlandais né en 1958 qui vit aujourd’hui près de Mariatorget, Stockholm. Il n’est pas chorégraphe mais il est solidement ancré sur la scène internationale chorégraphique ayant pris à bras le corps le renouvellement de la danse de la SNDO, l’Ecole de New Dance Development, au sein de l’Ecole des Arts d’Amsterdam, dont il était directeur artistique depuis 2006. Gabriel Smeets a également travaillé comme éditeur, commissaire et conservateur : Son expérience, ses connaissances, ses idées prospectives, son parcours et ses réseaux dans des sphères artistiques multiples a relancé l’espoir : C’est à chaque fois une autre histoire, mais le Ballet Cullberg continue à tenir son rang sur la scène suédoise et internationale en étant connecté à notre monde contemporain.

 

Quelle est aujourd’hui l’identité du Ballet Cullberg ?

Je suis arrivé au Ballet Cullberg, un ballet avec un héritage très riche, en étant très fier de prendre une part active à son avenir. Sous ma direction, le Ballet Cullberg continuera à être l’un des acteurs les plus importants dans le domaine de la danse internationale. Nous travaillons déjà avec de nouveaux talents et plus profondément avec le public, en gardant un profil international très fort mais en développant également notre présence en Suède avec le Rikstheatern et des tournées nationales. Nous allons définir l’identité du ballet, développer et maintenir la danse comme forme vivante et forme d’art. J’ai ainsi présenté un programme pour quatre ans avec une vision claire : le Ballet Cullberg ne doit pas être une compagnie comme les autres. Il doit poursuivre le travail dans l’esprit de Birgit Cullberg qui en 1967 a fondé ce ballet, la première compagnie nationale de danse contemporaine en Suède, avec l’idée que ce devait être quelque chose d’extraordinaire, qu’il fallait prendre des risques, que la danse devait être reconnue comme une forme d’art à part entière et qu’il fallait oser des changements.
Le changement dans l’orientation du ballet a commencé dès les années 2000, à partir du moment où les chorégraphies de Mats Ek ont cessé d’être au répertoire, Mats Ek ayant quitté le ballet avec les copyrights de ses chorégraphies qui ont continué à être dansées avec d’autres compagnies de ballet dans le monde entier et à Stockholm avec le Royal Opera. Une décision importe a ensuite été prise en 2010 par le ministère de la culture qui a voulu la transformation du Ballet Cullberg en compagnie de danse contemporaine avec à sa tête un directeur qui ne soit pas chorégraphe. Anna Grip a ainsi ouvert la voie en invitant différents chorégraphes à venir créer pour le ballet comme les canadiens Benoît Lachambre et Crystal Pite ou Johan Inger. Le contexte est bien sûr important et en Suède il existe déjà deux compagnies de ballets, alors quel besoin d’un troisième ? Je suis très heureux de cette mission pour le ballet, aucune autre compagnie en Suède ne fait ce que nous faisons et nous avons une infrastructure qui nous permet de travailler dans cette direction.

Ce changement de cap pour le ballet n’a pas été suivi d’un changement de nom. Comment vous inscrivez – vous dans cette histoire du Ballet Cullberg ?

A l’époque où Birgit Cullberg a créé son ballet, dans les années 1960, la danse était toujours désignée par le nom de ballet, quelle que soit la technique. Si Pina Bausch a débuté à Wuppertal avec le ballet de l’opéra, Birgit Cullberg n’a jamais fait de ballet, tout comme le collectif flamand les Ballets C. de la B. Je suis personnellement très attaché au nom de Cullberg car j’ai une grand respect pour cette artiste qui était une défricheuse aux multiples talents. Si elle n’avait pas été chorégraphe elle aurait pu être sculpteur ou écrivain et sa démarche expérimentale représente l’un des aspects de ce dialogue continu entre les arts. Elle a été une des premières à réinventer l’espace de la danse et à chorégraphier spécifiquement pour l’espace de l’écran de télévision, appréhendé comme un moyen d’enrichir sa création chorégraphique. Aucun studio ne pouvait alors se prêter à ce travail en Suède et Birgit Cullberg est partie travailler dans des studios en Italie.
Ce nom de Cullberg qui nous connecte avec l’histoire n’est pourtant pas sans entraîner une certaine confusion : une part du public vient toujours au ballet pensant venir voir des pièces de Mats Ek et il n’est pas rare qu’on vienne m’aborder en me prenant pour Mats Ek (rires). Le public suédois reste très attaché à son histoire avec Mats Ek et à cet égard c’est sans doute pour nous plus facile ailleurs en Europe, mais nous devons vivre avec l’histoire. Et le nom de la compagnie est moins un problème qu’un immense avantage ! Comme le disait Birgit Cullberg : « la danse change tout le temps parce qu’elle a ses racines dans le présent ».

Qu’est-ce que la danse contemporaine pour vous aujourd’hui si on la compare à celle des années 1960 et à celle d’il y a vingt ans, à l’heure où les chorégraphes semblent céder à la tentation du ballet ?

Les danseurs ont ici une excellente formation, ils excellent dans le ballet et sont formés à d’autres techniques. Ils sont très versatiles et ont un immense plaisir à travailler avec des chorégraphes différents qui eux-mêmes, parce qu’ils viennent de la scène free lance, n’ont jamais eu la possibilité de travailler dans de telles conditions. Quand Deborah Hay est arrivée pour créer Figure the Sea avec l’ensemble, elle n’arrivait pas à croire qu’on puisse travailler dans un studio où tout était déjà là : la musique, la création lumière, le décor, 21 danseurs… Les chorégraphes découvrent ainsi une nouvelle liberté propre à développer leur créativité et de nouvelles possibilités pour leur art. Il y a actuellement une forte demande de ces chorégraphes pour des grandes scènes, des grands spectacles avec 16 ou 21 danseurs qui leur permettent également de toucher d’autres publics.
Le discours sur l’art et sur la danse a également beaucoup changé et il me parait important d’inviter des chorégraphes qui peuvent avoir ces discussions avec les danseurs et le public, de faire des workshops comme avec Trajal Harrell, Eszter Salamon, Cristian Duarte et Deborah Hay. La création est aujourd’hui perçue davantage comme une expérience qui ne doit pas nécessairement puiser aux racines de la danse classique et moderne, à leurs techniques, et autour d’elle, le débat sur la pensée artistique est aussi très important. La danse doit être connectée avec les théoriciens, les philosophes de notre époque, parce que c’est assez normal de réfléchir en ce moment…
La génération du Judson Dance Theater reste pour moi fondamentale, elle a travaillé avec des non danseurs dans différents champs, le théâtre comme les arts visuels, avec la technique de contact – improvisation de Steve Paxton, avec des scènes qui favorisent la proximité des danseurs et des spectateurs…
Le Cullberg Ballet a toujours été une entreprise innovante et ma ligne directrice est de revenir sans cesse au corps en mouvement, de l’interroger, de développer d’autres états de corps qui permettent de multiples possibilités, comme avec la technique BMC (body mind centering).
Les « trainings », les pratiques sont plus importants que les concepts, c’est la base de la qualité de la danse et de tout changement. Je suis très intéressé aujourd’hui à présenter les formes de danse du XXIe siècle et à développer nos pratiques dans un contexte théâtral et dans d’autres lieux pour la danse. Je travaille actuellement avec un régisseur de théâtre et deux sociologues de l’université à un projet de mise en scène sur le « mental state », l’état d’esprit suédois vis-à-vis de la danse. Il s’agit d’une véritable enquête où nous demandons aux gens quelle partie de leur vie ils aimeraient voir danser par le Ballet Cullberg ! Ce projet verra le jour dans deux ans, l’année du jubilé où nous travaillons également à un deuxième programme de recréation des chorégraphies de Birgit Cullberg qui ne sont plus au répertoire de la compagnie. A cette étape de nos recherches, nous hésitons encore à toucher à certaines de ses pièces démodées, nous évaluons celles qui pourraient être réactivées… Entre héritage et avenir, le Ballet Cullberg trace ainsi sa voie.

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