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Christian Rizzo : « Ce qui m’importe ici, est de faire maison »

Propos recueillis par Nathalie Becquet et Maïwenn Rebours

Pouvez-vous introduire cet entretien par une brève présentation d’une maison ?
Une maison est avant tout un espace qui réunit et permet d’être ensemble. Sur l’espace du plateau, c’est une maison habitée – même si elle est fantomatique – par une communauté de 14 danseurs. Les notions de motifs et de composition innervent cette création, avec des allers-retours constants entre une pratique de danse abstraite et des états de corps fictionnels. Dans une maison, il y va de la mémoire, de la transmission et de la disparition, à la fois comme points de départ et d’arrivée, avec une grande présence de l’invisible.

Comment représente-t-on l’invisible ?
Je pense que les artistes s’efforcent de rendre visible l’invisible, et cela passe d’abord par le vide. Le reste me semble secondaire. Dans mes créations, et plus particulièrement dans cette pièce qui fait jaillir l’intime – contrairement à la trilogie que j’ai achevée récemment –, plutôt que des constats, je propose et partage mes visions. Cette création renoue avec des modalités de composition antérieures qui s’inscrivent dans un « journal » réunissant des événements proches de ceux que je traverse dans ma vie. En 2019, l’une des pages de ce journal est une maison. Sur la question du vide, du fantôme et de l’invisible, je me suis aperçu – en arrivant au Centre chorégraphique national – que cette « maison » porte la présence d’une personne absente. J’ai ainsi pris la direction de ce lieu avec la sensation d’un endroit pensé et désiré par quelqu’un qui ne l’avait jamais vu, Dominique Bagouet. Je travaille constamment sur la disparition, et cette année, aux prémisses de cette création, j’ai été rattrapé par le réel : la perte d’un être cher. Telle une nécessité, cette perte a renforcé la convocation de la disparition. Ce n’est pas le sujet central de cette pièce, mais c’est à mon sens le sujet de tout acte de création. Comment jouer de la disparition, de l’absence et comment s’en emparer dans l’écriture ? Cette pièce écrite pour 14 danseurs pourrait être un solo partagé : il y a beaucoup d’espaces entre les danses, de relais également. Les corps sont à la fois en tension et en relâche. Ce qui m’intéressait dans le fait de traduire l’invisible est que toutes les danses de cette pièce viennent de pratiques qui ont été abordées en contact, dans la tactilité du corps de l’autre, pour être ensuite arrachées. Ainsi, une maison réunit une communauté tactile mais également des solitudes arrachées à cette communauté. Les interprètes dansent tous l’absence de quelqu’un, et cette écriture du manque a produit des états de corps que je n’avais jamais encore autant révélés.

Qui dit maison, dit architecture, d’intérieur et d’extérieur. Avez-vous particulièrement travaillé la spatialisation de la danse ou la mise en place d’une structure ?
Dans mes créations, tout est construit dans une approche picturale stimulant un rapport constant à l’espace. Cette pièce convoque une présence scénographique particulièrement forte : celle d’une architecture lumineuse abstraite qui détermine l’inscription des danseurs au plateau. C’est cet espace qui dit maison, terrain. Cette pièce aborde le sujet de l’architecture à partir du terrain. Elle ne prend alors pas appui sur le terrain pour architecturer, mais pose d’abord une architecture abstraite (cette structure lumineuse) pour cheminer vers le terrain. Ce qui m’importe ici est de “faire maison”, ce qui est davantage un rapport aux personnes qu’à l’architecture. J’observe les comportements des interprètes qui sont conduits vers une abstraction totale.

Qui dit maison dit aussi intimité, vous avez parlé de l’architecture qui va finalement vers les gens, vous avez aussi parlé de la disparition d’une personne dans votre vie. Cette maison a-t-elle pour objectif de parler des intimités en général ou d’une intimité en particulier ?
Je ne sais pas si une pièce intime parle d’une intimité. Je pense que ce sont deux choses différentes. Il est ici question de mémoires, d’existences parallèles qui trouvent – par la danse – un espace de rencontre. Les interprètes explorent leur lien à l’intime en entretenant l’attention et l’observation qu’ils portent à l’autre. Cette pièce s’organise par impressions et surimpressions pour donner corps à une danse fragmentée, émaillée de motifs répétés par un jeu de contaminations.

Vous ouvrez le Festival Montpellier Danse 2019 au Printemps des Comédiens en tant que directeur du Centre chorégraphique national de Montpellier / Occitanie. Ce croisement institutionnel est une première. Est-ce que cela représente pour vous un nouveau type de collaboration pour le futur ?
Je suis ravi que nous puissions travailler ensemble. Je ne sais pas si c’est une nouvelle forme de collaboration, mais je pense que toute collaboration – quand elle fait sens et porte des valeurs communes – doit avoir lieu. Pour une création comme pour le projet d’ICI—CCN, je m’entoure d’une pluralité de collaborateurs parce que je crois que plusieurs personnalités au travail peuvent faire émerger une vision bien plus grande que si elle avait été pensée par une seule personne.

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