Tour à tour vaudevillesque et baroque, la pièce se déploie dans une chorégraphie qui ne fait aucune distinction entre le langage, la voix et le geste.
Amit Noy
Pour tirer le portrait de Amit Noy, il faut passer de la Nouvelle Zélande à Marseille où il est désormais installé, croiser les créateurs américains Miguel Gutierrez ou Deborah Hay auprès de qui il a étudié, et mêler danse, performance et langage, parfois même en impliquant les membres de sa famille comme collaborateurs.
Avec Good Luck, solo « qui dépèce la danse folklorique jusqu’à sa désintégration, et examine les processus somatiques de discipline, de perpétration et de culpabilité », Amit Noy ne s’interdit rien. « Si un geste est un terrain de mémoire intergénérationnel, peut-on tracer dans une danse la chorégraphie d’une conscience ? » Good Luck fait « une réécriture ludique et sadique de mélodies, danses et objets » pour « interroger les rituels quotidiens et incarnés qui construisent la psychologie d’un peuple ».
Philippe Noisette
Distribution / Production
Chorégraphie, interprétation, texte, costume, conception visuelle : Amit Noy
Assistant à la mise en scène : Holly Vallis
Création sonore : Samir Kennedy
Création lumière : Zeynep Kepekli
Conseiller dramaturgique : Karthika Naïr
Regard extérieur : Miguel Gutierrez
Production : Marie Lhotellier
Administration : Emmanuelle Taccard
Technicienne lumière : Anaïs De Freitas Da Silva
Production: Compagnie Sumac
Coproduction: Festival Montpellier Danse 2025, CCN-Ballet national de Marseille “accueil studio” / Ministère de la Culture, Théâtre de la Ville—Paris
Résidence: KLAP Maison pour la Danse, SCENE44
Avec le soutien de: DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur (aide à la création), Creative New Zealand, Festival Parallèle
Crédit photo © Amit Noy