Comment définir ce qu’est la danse ? « Les danseurs sont les athlètes de Dieu » disait Albert Einstein.
La danse contemporaine n’a de cesse de bousculer nos codes de références autour du corps « idéal », en nous interrogeant sur les visions académiques du « beau » et les représentations esthétiques dominantes. C’est une danse qui se nourrit de son époque mais aussi de l’expérience et de la personnalité de ceux qui la construisent. Elle casse les codes posés par la danse classique. C’est une danse qui est en perpétuelle évolution, c’est pourquoi on dit que chaque danseur, chaque chorégraphe, chaque professeur a sa propre danse, sa propre grammaire, son propre langage qui renouvelle sans cesse le paysage de la danse.
Du 20 juin au 8 juillet 2020, pour notre plus grand plaisir, Montpellier Danse va encore et toujours nous émouvoir, nous réjouir, nous bousculer, élargir nos horizons et nous faire danser. Cette 40e édition s’articule autour d’un thème fort : « Voir et revoir » :
« Voir » des œuvres inédites d’artistes de tous horizons, car Montpellier Danse est avant tout un festival de créations. Certains artistes occupent d’ailleurs les studios de l’Agora, cité internationale de la danse pour travailler à leurs nouveaux spectacles. Il y a 12 créations et 3 premières en France au programme de cette édition.
« Revoir » des œuvres qui ont marqué l’histoire du festival ou des spectacles que certains artistes ont décidé « de remettre sur le métier » ou redécouvrir des artistes que le public aime tant.
Bien sûr, les artistes viennent des quatre coins du monde. C‘est à nouveau un savant mélange de chorégraphes connus et de découvertes. Montpellier Danse accueille les plus grands, nous révèle de jeunes talents et nous permet de voir ou revoir les œuvres des grandes signatures chorégraphiques de notre époque.
Aller à un spectacle de danse contemporaine, comme pour tous spectacles, demande au spectateur une ouverture, celle de se tenir prêt pour une embarcation dans un ailleurs, comme pour un départ en voyage.
Bon festival !