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Kader Belarbi : « De la classe à la scène »

Propos recueillis par Valérie Mazarguil, Ballet du Capitole, décembre 2013

Rudolf Noureev a transformé la danse masculine. En quoi, l’a-t-il changée ?
Il a complexifié la technique du garçon pour lui donner une vraie valeur, qui soit à la hauteur de celle de la ballerine. Il a également renforcé le côté dramatique, psychologique : variation de Rothbart dans Le Lac des cygnes (acte III), ajout de variations pour les grands rôles masculins, comme à la fin du 1er acte du Lac des cygnes où Siegfried exprime son romantisme et son idéal. Il voulait qu’on sorte de cette tradition du XIXème siècle où la ballerine était mise en avant et le garçon, considéré simplement comme un « déménageur » ou un faire valoir. Il souhaitait construire des étoiles masculines.

Lorsqu’il a été nommé directeur de la danse de l’Opéra de Paris, a-t-il modifié les cours de danse en y introduisant la méthode Vaganova qu’il avait étudiée au Maryinski ?
Bien sûr, il avait un profond respect pour la tradition. Comme c’était un danseur qui s’était vraiment produit dans le monde entier, il introduisait dans ses classes toutes les techniques auxquelles il s’était frotté : le rythme de la technique américaine, le brio italien, l’élégance française, la force de la technique russe pour les garçons, le placement danois… En quelque sorte, il a pris le meilleur de chacune pour bâtir la sienne propre. Ce qui fait que nous étions en constante recherche de la meilleure exécution dans tous les coins et recoins de la technique. Il a exigé de la rigueur, de la « propreté » dans les pas et un dépassement chez tout le monde, du danseur de corps de ballet à l’Etoile en passant par le maître de ballet, le répétiteur…. C’est pour cela que les ballets de Rudolf Noureev sont très dur à danser : ils requièrent une sophistication extrême dans la rigueur et le respect du langage académique.

Il vivait sur des valeurs comme l’honnêteté, la vérité au travail, le dépassement de soi, l’implication totale pour la danse… Est-ce que toutes ces valeurs, que Rudolf Noureev vous a transmises, ont eu une influence sur votre vie de danseur ?
Nous sommes une génération de grands enfants de Rudolf. Il a éduqué les danseurs de l’Opéra de Paris à aller toujours plus loin, à se dépasser avec une honnêteté scrupuleuse. Il allait de l’avant avec passion et dévotion, ce qui nous entraînait. Il jouait le rôle de locomotive technique, pédagogique et médiatique. Ce qu’il nous a légué, c’est l’attachement au travail minutieux du vocabulaire avec une maîtrise technique et la démarche personnelle de se révéler dans l’interprétation d’un rôle.

De cet héritage, que souhaitez-vous transmettre aux danseurs du Ballet du Capitole ?
La transmission est toujours un sujet sensible entre partition et interprétation, entre apprendre les pas et la manière de les exécuter. C’est la raison pour laquelle j’ai fait appel à ceux qui dansaient ou enseignaient ses chorégraphies, et qui me paraissent les personnes les plus appropriées pour transmettre l’esprit et la lettre des ballets de Rudolf Noureev. Il reste à sensibiliser les danseurs à une discipline infaillible, de la classe à la scène, qui ouvre les portes d’une mécanique d’esprit et de corps. Elle enrichit la perception et la connaissance de soi-même, dans un acte de danser très sophistiqué que l’on dit académique. Rudolf disait : « J’honorerai la danse tant que mes ligaments et mes os me le permettront. »

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