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Les résidences, une pratique courante et singulière

Entretien avec les artistes en résidence au cours de la saison 19.20
Propos recueillis par Maïwenn Rebours,septembre 2019

Si vous deviez écrire la définition d’une résidence d’artistes dans le dictionnaire, quelle serait-elle ?
Nadia Beugré (NB) Une résidence d’artistes est avant tout un lieu de recueillement et d’incubation. C’est un moment privilégié où l’artiste puise dans son fort intérieur les ressources nécessaires pour traduire son état d’âme. La résidence d’artistes est pour le créateur ce que l’utérus est pour le foetus.
Hamdi Dridi (HD) Un générateur de créativité. C’est le temps d’une perte créative, provoquant une fatigue pour concrétiser le passage d’un rêve inimaginable à un rêve réel.
Emanuel Gat (EG) Une maison loin de la maison.
Raimund Hoghe (RH) Un endroit pour créer.
Bruno Pradet (BP) Un temps d’accueil, réservé à des artistes, dans un lieu dédié pour leurs besoins de recherche et d’écriture, aboutissant ou non à la production d’une oeuvre.
Fabrice Ramalingom (FR) Lieu destiné à la création artistique qui accueille sur un temps long des artistes, en leur donnant les moyens de pouvoir réaliser, réfléchir, créer.
Konstantinos Rizos (KR) Espace ouvert. Espace libre. Espace intime. Espace de confiance. Espace de rencontres. Espace de circulation. Le lieu où l’imagination se mêle à la réalité. Le lieu où la vie se prépare à devenir poésie.
David Wampach (DW) Un lieu propice à la création.

Quels sont les trois points essentiels que vous recherchez dans l’accueil en résidence d’un lieu ?
NB Le studio : il doit m’inspirer quelque chose de particulier. Je suis sensible à la couleur du plancher ou de la peinture. La convivialité des hôtes : simplicité, disponibilité, humanité. L’organisation : il n’y a rien de plus touchant quand on travaille dans un cadre où tout est minutieusement planifié et respecté, même en cas d’imprévu.
HD Un espace de travail, un logement et un matériel son et lumière.
EG Des bonnes conditions techniques, des bons restaurants aux alentours et une équipe attentive.
RH Un espace vide, un studio calme et savoir que l’on ne sera pas dérangé pendant le travail.
Michèle Murray (MM) Une équipe artistique, technique et d’accueil au service du projet artistique. Un studio de danse équipé dans lequel nous sommes au calme et où nous pouvons nous concentrer. Le temps et la possibilité de travailler toute la journée dans un même lieu, sans coupure ni interruption, à notre rythme.
FR Dans le lieu d’habitation, nécessité d’un confort de vie agréable, me sentir comme chez moi et pouvoir m’isoler du reste de l’équipe. Une fluidité entre l’équipe technique du lieu et mon équipe. Le studio, un espace neutre avec technique.
Loriane Wagner (LW) Une résidence est pour moi un lieu où l’on va à la fois habiter et travailler. Pouvoir avoir les deux espaces réunis au même endroit sans contrainte d’horaires est un luxe de travail. Avoir un espace grand et équipé techniquement est également un atout. Pouvoir bénéficier d’une écoute et être valorisé en tant qu’artiste résident.
DW Les horaires flexibles. La disponibilité de l’équipe d’accueil pour répondre aux différents besoins. La liberté d’action sans obligation en retour.

Qu’est-ce qu’une résidence réussie ?
HD Une résidence qui fait résonner les questions de base pour en développer d’autres.
EG Une résidence où les danseurs sont heureux de répéter.
RH Une résidence où je trouve ce que je cherche.
MM Une expérience partagée dans un temps et un espace commun qui nous donne l’énergie, la confiance et le désir de poursuivre le projet.
BP C’est une résidence que l’on regrette de quitter parce qu’il s’y est passé des choses fortes et que le travail de création a avancé.
FR C’est quand j’ai réussi à touché un point essentiel à la création, quand je suis satisfait de l’avancée du travail, quand mon équipe semble engagée et satisfaite et quand il y a eu un bon échange avec l’équipe d’accueil du lieu.
DW Je ne pense pas en ces termes car des résidences « difficiles » peuvent être très productives.
Paola Stella Minni (PSM) & KR Le plus important est que le travail se passe bien au sein de l’équipe. Souvent, il peut arriver que le stress lié à la création empêche de trouver la direction de travail et génère des tensions. Il est important de travailler sur le confort, l’intensité et la générosité que chacun peut donner à l’équipe pour se soutenir réciproquement. On aime les repas collectifs, les moments de jeu dans la vie quotidienne de la résidence. La vie et le travail se confondent à tel point qu’il est essentiel de chercher le bien-être à tous les niveaux. Le risque – et aussi la force – est que l’on devienne tous très amis et quand on est trop amis on perd un peu de lucidité et d’observation dans le travail.

Comment prend-on des repères, se reconstruit-on un « chez soi » à chaque changement de lieu ?
EG En trouvant un bon café !
DW En travaillant et en expérimentant.
MM Le « chez-soi » est constitué par le travail en studio et par l’équipe. Dès que je suis en studio, je me sens chez moi, quel que soit l’environnement extérieur.
FR C’est la cohésion de l’équipe de création qui fait l’installation dans le lieu et cela se passe souvent dans les moments de vie commune hors studio, comme les repas. En général cela prend une semaine avant de se poser d’où la nécessité d’avoir plus d’une semaine de résidence.
La cohabitation avec d’autres chorégraphes dans les hébergements est-il un plus au développement de votre travail ?
NB La cohabitation est une belle occasion d’échanger entre artistes. On se découvre des points communs ou divergeants en matière de processus de création. C’est d’ailleurs le but d’une résidence d’artistes, mieux se découvrir.
DW Cela dépend des artistes présents et des affinités.
HD C’est productif de savoir comment et pourquoi chacun est arrivé dans ce lieu. Des nouvelles collaborations, des liens se créent lors de ces échanges et produisent des résultats artistiques bénéfiques.
PSM & KR Le dialogue avec nos « colocataires éphémères » peut être très intéressant. Pendant une résidence à l’Agora avec Sylvain Huc et sa compagnie, Sylvain nous a invité à participer aux échauffements du matin. Nous avons lié une belle relation, en particulier avec deux interprètes avec lesquels nous avons par la suite collaboré pour une performance et qui vont à leur tour participer à un de nos concerts.
FR Il n’y a pas d’influence directe sur le travail, mais c’est un lien avec le milieu. C’est stimulant de savoir que d’autres travaillent en même temps dans le studio d’à côté.
LW C’est un plus dans la relation humaine car la rencontre est plus longue que le temps d’une résidence.
RH Non, cela ne nous apporte rien.

Comment vous confrontez-vous au vide du studio au tout début d’une résidence ? Est-ce comparable à une page blanche pour un écrivain ?
EG Il n’y a pas de confrontation, le début est la partie la plus excitante du processus de création. Ce n’est jamais une page blanche parce que c’est toujours la continuation de ce que j’ai fait jusqu’à présent. On n’a jamais l’impression qu’on travaille dans un vide. Je ne considère pas que les pièces soient des entités séparées. On ne commence pas chaque pièce de zéro. Non. C’est un processus. Toutes les oeuvres que j’ai créées jusqu’à aujourd’hui, c’est comme une seule et unique pièce. Le premier jour de création d’une nouvelle pièce, est le lendemain du dernier jour de notre dernière pièce. C’est toujours une histoire de continuation et jamais de rupture entre les créations.
HD Je viens au studio avec des archives sonores, des images et des idées écrites pour ouvrir une sorte d’espace laborieux. J’ai un entainement permettant à mon corps de se mettre dans un état de recherche.
MM Dans le vide du studio, il y a tout de suite les danseurs et l’espace. Aussi, j’arrive généralement avec des textes, des images, des matières de mouvements à expérimenter… tout en sachant que ces éléments ne sont que des prétextes au travail. Dès lors que les artistes sont présents, il suffit d’observer ce qui se passe au plateau pour commencer à découvrir et dérouler le fil du projet.
KR J’aime ce parallèle avec l’écrivain car nous créons dans différentes disciplines : musique, danse, fanzine… Pour moi, le processus de création est le même : un espace vide, plein de potentiel où nous construisons notre « volume personnel ». Nous avons cet esprit de collectionneur et chaque fois que nous voyageons pour une résidence notre voiture est pleine d’objets hétéroclites que nous nous empressons d’emporter dans le studio.
BP J’invite l’équipe à faire des petits sauts dans le vide et je tente de guetter les épaisseurs qui s’en dégage.
FR Le studio n’est pas vide, il est chargé d’une histoire, d’énergies. Ça aide ou pas… Avant d’entrer dans un studio, il y a une préparation assez longue. J’arrive avec des visions de scénographies, chorégraphies. L’espace est un réceptacle de ces idées, une surface de projection.
LW Cela dépend du calendrier de travail, en début de travail la page blanche peut arriver. Souvent ce sont des états intéressants qui nous forcent à nous poser, à repartir de rien à revenir à l’essentiel de ce que l’on a écrit en début de projet.

Avez-vous un rituel, une manie, lorsque vous entrez en résidence dans un lieu ?
EG Trouver de bons restaurants autour !
FR Claquer dans mes mains pour voir l’acoustique.
RH S’il y a des fenêtres, je les ouvre !
LW S’installer, poser son matériel, son corps, se concentrer…
MM Je m’assieds, regarde et ressens l’espace dans lequel nous allons travailler.
Lionel Coleno (LC) Mon rituel est simple. Il est d’observer et de ressentir l’énergie que dégage le lieu. Ensuite, je m’approprie l’espace et l’environnement de la structure qui nous accueille.
HD Je fais une enquête sonore et j’enregistre les bruits du lieu. Puis, je sonorise le lieu par un mélange de musiques et de bruits. Ensuite, j’improvise en dansant.
PSM Nous n’avons pas de rituel. Chaque lieu a ses manies associées. Au Studio Cunningham, Konstantinos ouvre toujours toutes les fenêtres et il a la manie de tout ranger parfaitement à la fin de la journée. Moi, j’ai la manie des morceaux de musiques qui doivent être toujours présents.

Comment abordez-vous le travail chorégraphique au cours de la résidence ? Avez-vous une « méthode » pour créer ?
EG Non, je fais très attention à ne pas construire une méthode. Chaque fois que je sens qu’une recette s’installe, je change tout. La chose la plus intéressante en danse, c’est que rien ne reste, rien ne se construit pour perdurer. Dès qu’on entre en studio tout peut arriver. Il n’y a pas quelque chose qui est déjà là, pas d’objet qu’on doit utiliser comme point de départ. J’essaie de ne pas m’installer et de rester attentif aux moments, aux propositions des danseurs, à l’environnement, à ce qui se passe autour. C’est un processus qui est extrêmement dynamique.
RH Je mets de la musique, je regarde les danseurs et je reste ouvert, sans jugement.
MM Je n’ai pas de méthode, je travaille à partir de, et avec la situation dans laquelle nous nous trouvons : les idées et les envies confrontées à la réalité des interprètes au plateau, l’espace, le temps, l’énergie qui circule etc. C’est le travail concret dans le studio qui dictera la méthode.
BP Ma seule méthode si tant est qu’on puisse parler d’une méthode est de me mettre à l’écoute de ce que l’on fait et d’essayer de comprendre ce qui se passe. Je cherche à trouver les pièces d’un puzzle dont je n’ai aucune idée de ce qu’il sera en définitive. J’accumule ces pièces et essaie de les relier entre elles, des bouts de formes se dégagent et puis une image apparaît.
FR Il y a toujours le moment de l’échauffement du matin. J’estime que c’est un moment important car ça crée la cohésion du groupe et je peux transmettre des outils avec lesquels je construis la danse. Ensuite j’essaie toujours de commencer la journée par les danses de groupe et de finir par les solos. Les méthodes de création dépendent aussi du projet.
DW Surtout pas, pas de méthode !

L’endroit géographique (pays, campagne, centre ville…) influe-t-il sur votre travail ?
HD Après Lyon en 2010, Angers en 2013, je suis arrivé à Montpellier en 2015 en affinant mon écriture durant le master exerce au Centre chorégraphique. Le soutien de Montpellier Danse pour ma deuxième création, l’environnement, l’accompagnement, les échanges avec les personnes au sein de l’Agora ont été très importants pour moi. Ce fut une conclusion de mon parcours d’études pour faire le passage à l’auteur. Montpellier et l’expérience que j’ai vécu dans cette ville sont les raisons pour lesquelles j’ai créé la Cie Chantiers Publics ici.
PSM La création artistique est toujours d’une certaine manière en lien avec le lieu de travail. Ça peut être un échange très subtil, presque une osmose. La création est influencée par des atmosphères, parfois même le lieu peut amener des images spécifiques qui vont rentrer dans le travail.
FR Oui. La ville stimule beaucoup. La campagne apaise. Une autre langue crée des malentendus (parfois c’est créatif, parfois non).
DW Oui. Plus la ville est ennuyeuse, mieux c’est pour la concentration !
Appréciez-vous faire des activités périphériques (studio ouvert, ateliers…) pendant votre résidence ?
EG Absolument ! Plus il y en a, mieux c’est ! La meilleure façon de comprendre notre processus est de l’ouvrir à des yeux extérieurs aux nôtres. J’adore confronter le travail avant la première, le présenter dans des moments où l’on se pose beaucoup plus de questions qu’on a de réponses. On apprend énormément dans cet instant fragile. Je comprends des choses que je n’arrive pas à saisir dans l’isolation du studio et il y a quelque chose dans le regard du public qui, comme une loupe, nous rapproche de l’oeuvre.
HD Pour concrétiser l’objet chorégraphique, je crois que c’est l’une des choses les plus importante pour un artiste que de mettre à l’épreuve sa méthode de travail durant un échange. Le potentiel chorégraphique d’un processus de création est pour moi égal au produit fini.
RH Non, je n’apprécie pas les activités périphériques durant le processus de création. J’aime présenter une oeuvre finie, face à un « vrai » public.
FR Les studios ouverts permettent de mesurer sur un public, l’impact d’une danse, d’un événement ou la cohérence entre l’idée et la forme pour des sections en construction.
DW Cela m’est diffcile. Je suis entièrement dédié au travail que nous faisons en studio. J’ai besoin de chaque minute, chaque seconde pour y penser et m’y consacrer. Il est parfois utile de tester des propositions sous le regard du public, et parfois cela ne présente pas d’intérêt.
LC À mon sens, il est important de présenter le travail en cours au public car je pense que cela permet de poser, tel un croquis pour un peintre, un recul, une distance nécessaire au développement de la pièce en création. Elle fournit des indicateurs précieux au nouvel élan de réalisation et me donne le plaisir d’écouter les différents ressentis du public présent.
MM C’est très utile. Le spectateur nous confronte à sa réalité, à sa présence concrète. Il est un interlocuteur. Ses questions et avis nous interpellent et nous proposent d’autres points de vues sur ce que nous venons de faire. Le public fait partie du travail, il vient d’une certaine façon le compléter par son regard. Nous travaillons en rapport avec le monde, pas dans une tour d’ivoire.
PSM & KR Cela peut être utile mais cela peut aussi être très dangereux. Une fois qu’une chose a été montrée elle est figée dans une certaine forme. Il est ensuite difficile de créer une distance et de s’en détacher.

Qu’affectionnez-vous particulièrement lors d’une résidence à l’Agora ?
NB Je suis particulièrement fascinée par l’historique du lieu. J’y ressens une forte énergie qui m’inspire perpétuellement.
EG Le calme. L’ambiance de la maison. La lumière particulière du Studio Cunningham.
HD La Cour de l’Agora, lors d’une petite pause au soleil ou sous la pluie, à midi ou à minuit. Les rencontres avec les passants, les collègues. Un silence sonore qui nourrit les idées, un silence qui embrouille aussi parfois.
RH Le silence, les fenêtres, la lumière, la beauté de la Cour de l’Agora.
MM J’aime particulièrement que le studio soit aussi une salle de spectacle et que nous ayons la possibilité d’être isolés pour travailler tout autant que disposés à faire des rencontres dans le cloître.
PSM & KR L’enthousiasme de l’équipe de Montpellier Danse et la clarté dans tous les échanges !
FR Le cadre paisible propice au travail de création, le confort de la résidence, le Studio Cunningham avec sa technique, le studio Fleuret avec les fenêtres qui donnent sur les toits, la beauté de la cour et ses arches. J’apprécie être en centre ville, ne pas être coupé du monde et pouvoir aussi le faire car la cour est propice à cela, la relation facile avec l’équipe de Montpellier Danse…

Pour les artistes montpelliérains uniquement : en quoi un bien dédié à la danse tel que l’Agora dans votre ville, constitue-t-il une aide ?
HD Cela permet d’éveiller la curiosité des spectateurs montpelliérains pour les artistes qui vivent dans leur ville et de créer une relation bienveillante.
MM C’est une chance et un outil exceptionnel qui nous permet de travailler dans de bonnes conditions. C’est indispensable à la création et à notre métier !
PSM & KR Pouvoir bénéficier de plusieurs résidences à l’Agora, nous a conforté dans notre choix d’installer la compagnie ici, à Montpellier. Toute les activités que Montpellier Danse a organisé autour de notre travail (ateliers, concerts, performances, interventions à la radio etc..) nous ont permis très concrètement de rencontrer les montpelliérains et d’ancrer notre travail dans la région.
FR Montpellier Danse et le Centre chorégraphique réunis dans ce lieu historique, imposant et central, inscrit la danse dans cette ville comme un art important dans sa vie culturelle et offre une reconnaissance plus facile, évidente que dans d’autres cités pour les artistes chorégraphiques. La présence en ces lieux des utilisateurs que nous sommes, artistes chorégraphiques, justifie la présence d’un lieu de résidence comme l’Agora. C’est un échange et nous participons, ensemble, au rayonnement de la danse dans cette ville et au rayonnement de la ville au-delà.

Que trouvez-vous à l’Agora et nulle part ailleurs ?
LC L’Agora est un lieu chargé d’histoire où de nombreux chorégraphes ont pensé et travaillé des projets artistiques. Je trouve exitant d’évoluer dans cette émulation et cette dynamique.
EG Je pense qu’une pièce chorégraphique est le résultat de toutes les conditions qui l’entourent. Ça comprend les gens qui y travaillent, les artistes qui s’y investissent, l’espace, le lieu où on travaille, l’atmosphère qu’il y a autour de cet espace, toutes les questions administratives et techniques. Toutes ces choses influencent le travail chorégraphique. Dans un studio ou dans un autre, dans un cadre ou dans un autre, même avec les mêmes danseurs et le même processus, le résultat ne va pas être le même. Dans un lieu magique comme l’Agora, il y a une sérénité qui s’installe et qui nous permet de prendre des risques. On se sent protégé par l’environnement et cela crée un sentiment unique de communauté à chaque étape.
RH Contrairement à certains studios, à l’Agora, on peut avoir l’accès à n’importe quelle heure. Cette liberté laisse la place à la créativité, à l’inspiration et accélère le processus de la création. De plus, les logements sont reliés aux studios, c’est un gagne-temps quotidien.
DW L’Agora est spécifique de par son histoire, par ses différentes occupations au fil du temps, et par le fait que depuis plusieurs années, elle héberge Montpellier Danse et Centre chorégraphique national.
FR Un studio technique conjoint avec un lieu de vie permet de ne pas perdre d’énergie dans les transports. D’être disponible. L’Agora, ancien couvent, est un lieu où on peut se retirer du monde si on le souhaite et permet ainsi de pouvoir mieux se concentrer.

Votre meilleur souvenir de résidence à l’Agora ?
EG Le processus de création de Corner Études qui a été ouvert au public à chaque phase de l’oeuvre, de la première répétition à la première représentation du spectacle.
RH Il y a trop de beaux et de forts souvenirs, je ne veux pas choisir le meilleur !
PSM Un atelier du lundi pendant lequel tous les participants ont commencé à danser avec une intensité folle et à crier de joie avec la force de l’énergie qu’on avait partagée.
FR Une ouverture de studio de la pièce D’un goût exquis. Nous avions passé beaucoup de temps à lire et à analyser le livre d’Antoine Pickels et nous avions fait peu de chose au niveau du corps. Pour l’ouverture du studio, nous n’avions donc rien à montrer. J’ai décidé d’être le plus honnête possible et de ne rien fabriquer au dernier moment. Nous avons eu un débat passionnant avec le public sur le thème de la pièce et sur le processus de travail. Public et artistes, nous étions ravis !

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