L’Agora, cité internationale de la danse est un bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques situé au cœur de la ville de Montpellier et qui abrite deux associations indépendantes mais travaillant toutes les deux pour le développement de la danse : le Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, dirigé par Mathilde Monnier jusqu’à 2013, et Montpellier Danse, saison et festival, dirigé par Jean-Paul Montanari.
1357 | Construction du Couvent de Saint-Gilles, en partie détruit en 1562. |
1641 | Les soeurs de l’ordre de Sainte-Ursule fondent un nouveau couvent. Les religieuses y resteront jusqu’à la Révolution Française se chargeant de l’éducation des jeunes filles. |
1654 1680 | Construction du bâtiment, tel qu’on le connaît aujourd’hui. |
1680 | Le couvent s’agrandit d’un jardin (où se tient aujourd’hui le Théâtre de l’Agora). |
1789 | L’édifice est déclaré “bien national” et est la propriété de l’État. |
1804 | L’établissement devient prison pour les “condamnés à la gêne, à la détention et aux condamnées correctionnelles de sept départements : Ardèche, Aude, Aveyron, Gard, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales.” |
1810 | Construction de la rotonde en pierres de Castries (aujourd’hui le Théâtre de l’Agora). Le bâtiment devient une Maison centrale de détention pour femmes. |
1934 | Suppression de la Maison centrale de Montpellier. |
1935 | L’ancienne prison devient un immeuble militaire, la Caserne Grossetti. |
1986 | L’édifice est acheté par la Ville de Montpellier. Le Festival Montpellier Danse monte, au coeur de la rotonde alors appelée Cour des Ursulines, une scène et des gradins pour y montrer des spectacles. |
1991 | Le bâtiment est classé à l’Inventaire des monuments historiques. |
1997 | La restauration d’une première partie du bâtiment est achevée : le Centre chorégraphique national de Montpellier, dirigé par Mathilde Monnier jusqu'à 2013, s’y installe. |
2001 | La deuxième tranche de travaux s’achève : Montpellier Danse s’installe dans la 2e aile de l’édifice. |
2010 | L’ensemble du bâtiment est achevé d’être restauré : l’Agora, cité internationale de la danse voit le jour, un lieu entièrement dédié à la danse et réunissant tous les aspects du travail chorégraphique : la création, la diffusion, l’accueil du public, l’accueil d’artistes en résidence, les hébergements... |