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[REVUE DE PRESSE] Catherine Legrand ouvre Montpellier Danse en revisitant Bagouet

En raison de la Covid, Montpellier Danse fête, en décalé, ses quarante ans d’existence en rendant hommage à l’un de ses chorégraphes associés emblématiques, Dominique Bagouet. Pour la soirée d’ouverture, la danseuse Catherine Legrand remonte So Schnell, une pièce créée, il y a 30 ans, pour l’ouverture du Corum – Opéra Berlioz. Rencontre avec une artiste passionnée. 

Comment est née l’idée de remonter So Schnell ?
Catherine Legrand
 : En 2016, j’ai remonté Jours étranges de Dominique Bagouet dans une version totalement féminine. A l’origine la pièce était pour une distribution mixte. Lors de la tournée, nous sommes passés par Istres. L’école de danse Coline, qui y est implantée, nous a demandés, s’il était possible d’inclure au programme un extrait d’une trentaine de minutes de So Schnell, dansé par les étudiants suivant la formation. J’ai bien sûr accepté qu’il fasse la première partie du spectacle. A cette occasion, j’ai ainsi pu redécouvrir cette œuvre de Dominique, interprétée différemment que par les ballets de Genève ou le ballet de l’opéra de Paris, versions transmises jusqu’alors. En voyant cette version dansée par de jeunes artistes, j’ai redécouvert l’écriture spécifique de cette pièce. Tout de suite, j’ai eu le désir de me replonger dedans, de m’y frotter. Je faisais partie de la distribution d’origine. C’était du coup, intense de retravailler la grammaire spécifique de Bagouet, et d’essayer à travers ce projet de la transmettre à d’autres, qu’ils soient interprètes ou spectateurs. So Schnell a trente ans c’était le bon moment de remonter ce spectacle. Je pense que c’est utile et important de traverser à nouveau cette expérience du mouvement et de la composition qui a une identité unique, de ne pas oublier un pan entier de l’histoire de la danse contemporaine, ainsi que celle d’un chorégraphe singulier, unique. Beaucoup de danseurs de la jeune génération ont l’envie de s’y confronter. Il y a une vraie gourmandise de leur part. La proposition a tout de suite plu à Jean-Paul Montanari, qui a décidé de nous accompagner et de nous programmer pour cette quarantième édition de Montpellier Danse.

Comment se fait-il que Dominique Bagouet, contrairement à Béjart ou Pina Baush, n’est pas continué à être monté aussi régulièrement après sa mort ?
Catherine Legrand :
La différence majeur, c’est que dans le cas du Wuppertal Tanztheater ou du Béjart Ballet Lausanne, les compagnies ne se sont pas arrêtées à la mort de leur fondateur. Quand Dominique nous a quitté en 1992, nous avons continué durant un an à tourner les pièces et répondu à tous les engagements qu’il avait pris. Ensuite, tout simplement, cela n’avait pas de sens de garder la compagnie. La question ne s’est même pas posée, en fait. Le chorégraphe n’étant plus, chacun des interprètes avait son propre parcours à suivre. Une des spécificités, qui peut expliquer peut-être ce choix, c’est qu’au sein de la compagnie, il y avait des danseurs qui avaient déjà commencé un travail de chorégraphie et qui ont continué dans cette voie. C’est le cas entre autres de Fabrice Ramalingom, de Hélène Cathala, de Olivia Grandville ou de Dominique Jegou. Du coup, un autre chemin a été pris pour préserver et diffuser l’œuvre de Dominique. En 1992, après son départ, nous avons créé l’association les Carnets Bagouet, dont la principale mission est de transmettre le répertoire. Par ailleurs, et je crois que c’était unanime au sein de la compagnie, nous n’avions plus l’envie de danser ces pièces.

Est-ce que l’envie est revenue ?
Catherine Legrand :
Ce n’est pas tout à fait cela. Je ne danse pas dans So Schnell, je ne fais que recréer la pièce en m’appuyant sur l’écriture de Dominique. Une seule des danseuses originelles, Annabelle Pulcini, fait partie de la nouvelle distribution. En 1992, elle avait 20 ans. Je pense que pour elle, certainement, cela a eu un goût de trop peu. Elle a donc eu envie de se confronter à cette œuvre si particulière. Sinon tous les autres danseurs, n’ont finalement pas grand-chose à voir avec Bagouet.

Comment avez-vous travaillé cette recréation ?
Catherine Legrand :
Mon postulat de départ a toujours été clair. Je ne voulais garder que la chorégraphie et le mouvement des corps dans l’espace. J’ai donc fait table rase de la scénographie, de la référence au Pop Art, des costumes, de la multitude de couleurs. J’avais profondément le désir de mettre en avant l’essence même de cette pièce, qui est l’écriture, la grammaire de Dominique, ainsi que la partition des interprètes. Évidemment, nous avons aussi conservé la musique, une cantate de Bach qui s’entremêle avec une précision d’orfèvre au bruit mécanique de machines à tricoter. J’ai donc fait appel à Thomas Poli, un musicien compositeur avec lequel j’ai déjà travaillé, pour diffuser habillement ces deux natures de sons très différentes. Pour les costumes, c’est à Mélanie Clénet que je me suis adressée. La lumière a été entièrement recréée. J’ai fait appel pour cela à Begoña Garcia Navas, une artiste qui travaille depuis plus de 20 ans avec Philippe Decouflé et que je connais bien. Notre collaboration est d’ailleurs très étrange, car elle m’a fait des propositions assez engagées, assez tranchées, qui n’étaient pas forcément ce que j’avais imaginé. Mais au final, et c’est le plus important, elle a réussi à faire une vraie scénographie avec la lumière. Et c’était mon souhait de dépouiller la pièce de son esthétisme daté années 1990 pour aller vers une autre plus contemporaine.

Le contexte sanitaire actuel, a-t-il modifié votre travail ?
Catherine Legrand : C’est évident. Le fait d’avoir eu une pause dans la création a forcément un impact sur notre manière d’appréhender la pièce. Nous aurions dû boucler la création en six mois, cela en a pris neuf. Le temps qui est passé, trois mois, sans pouvoir travailler ensemble, a laissé des traces. Pour les danseurs, qui viennent tous d’horizons différents, cela a certainement permis à ce qu’ils incubent un peu plus l’écriture de Dominique, qui est assez complexe. Ils ont pu se familiariser avec la musicalité, la rythmique très spécifique de So Schnell. On arrive donc à une première avec le sentiment qu’on aurait eu encore besoin d’un peu de temps. Mais voilà, la question ne se pose plus. On doit y aller.

Vous remontez trente ans après So Schnell à Montpellier, ville où la pièce a été créée qu’est-ce que cela fait ?
Catherine Legrand :
Ça fait peur (rires). Beaucoup de danseurs de la compagnie sont là, présents. Il y a donc un côté intimidant. Mais en vrai, c’est super. C’est assez excitant et joyeux. Les hasards du calendrier, malmené par la Covid, le montage de production et les dates de diffusion, ont imposé cette joyeuse coïncidence, qui fait que la première soit ici, à l’Agora de Montpellier, à quelques mètres du Corum.

Propos recueillis par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore pour L’Œil d’Olivier, septembre 2020

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