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[REVUE DE PRESSE] Critique de LOVETRAIN2020 d’Emanuel Gat

Très attendue, LOVETRAIN2020, la création d’Emanuel Gat pour le festival Montpellier Danse n’a pas déçu. Raffinée, complexe mais aussi généreuse et populaire, cette réussite remarquable propose une réflexion lyrique et baroque sur la dialectique du groupe et de l’individu.

Chose assez rare, dès que résonne l’introduction d’Ideas As Opiates du groupe britannique Tears for Fears, LOVETRAIN2020 d’Emanuel Gat provoque un saisissement. A travers les longs jours verticaux qui rythment le fond de plateau noir en laissant apparaître l’arrière-scène, la compagnie se prépare. Un à un les danseurs se campent dans l’ombre de l’espace offert, la lumière les rattrape ; les costumes aux couleurs vives et tranchées vibrent dans la nuance ambrée de l’éclairage avec la richesse visuelle d’une toile de Carrache descendue des ciels d’une église baroque. Et, à la manière de cette peinture, la profusion et l’exubérance se résolvent dans une construction complexe, fourmillante de détails et visuellement luxuriante d’où s’isole un danseur. Première manifestation aussi de cette dialectique du collectif et du singulier qui va rythmer toute la pièce.

Cet émerveillement des premières minutes ne lâche pas le spectateur. La construction s’appuie sur les tubes du groupe Tears for Fears piochés dans les albums du groupe au fur et à mesure que le chorégraphe redécouvrait ces instantanés de nostalgie, entrecoupés de silence où la salle de l’Opéra Comédie retenait son souffle dans une attention palpable.

Ce LOVETRAIN2020 avance en alternant moments de groupe, d’un raffinement de composition remarquable, et succession de duos ou quatuors dans lesquels l’invention gestuelle ne semble jamais tarir. A sa manière habituelle, Emanuel Gat a laissé la musique investir les danseurs et s’est placé, légèrement de côté, à l’écoute de ce qui se dansait pour sélectionner et combiner ce qui émergeait ainsi.

Surgissent alors des moments très épurés où seulement un ou deux danseurs occupent le plateau et dialoguent avec le groupe, par effet de succession ou d’opposition, quand à un solo répond, en fond de plateau, un tutti en ligne de tous les autres danseurs. Mise en valeur de l’individu mais relation au groupe soulignée dans ce superbe moment où cette ligne, avec une douceur répétitive qui évoque de loin les fameux chorus de Pina Bausch, descend vers le public tandis que l’ombre, absorbe le soliste… Quelque chose de non pas sombre mais mystérieux se diffuse avant que la jubilation reprenne.

Cette alternance, cette construction où tout paraît fourmillant et presque confus puis se résout dans une épure, relève d’un esprit baroque rarement vu sur les scènes dans ces années récentes. Danseur de la compagnie, Thomas Bradley a élaboré des costumes adaptés à chacune des personnalités de la troupe avec une double consigne : un esprit « red carpet », comme une soirée de gala dans un monde improbable, auquel répond une déclinaison plus fonctionnelle au regard de la virtuosité de certaines variations…

Les somptueux éclairages (signés du chorégraphe) et la musique dansante, émotionnellement chargée (très années 1980), contribuent à une atmosphère à la fois hors du temps et jubilatoire mais aussi très généreuse avec le public.

Car plus encore que Sunny (2016) ou Plage Romantique (2014), deux pièces qui creusaient déjà ce questionnement de la relation avec une musique du domaine populaire, LOVETRAIN2020 prend soin d’associer le public à la fête. L’évocation, répétée à l’envi pour présenter la pièce, d’une « comédie musicale contemporaine » doit s’entendre dans cette relation. Pièce qui organise une dialectique entre le groupe-compagnie et l’individu-danseur, cette création entend partager ce plaisir à « faire communauté » avec les spectateurs. Alors, sans recours aux topiques usuels d’un « Musical », sans anecdote, sans chanteurs ni numéros, LOVETRAIN2020 partage la jubilation.

Le final se développant largement sur Seeds of Love, avec cette descente graduelle de toute la compagnie vers l’avant-scène dans une communion avec la salle, constitue le modèle de cette recherche d’un partage sensible.

A la fois utopique dans son désir manifeste de faire partager le bonheur du groupe, mais exigeante dans sa recherche d’une construction et sans craindre d’élaborer « A Thing of Beauty », cette nouvelle pièce d’Emanuel Gat constitue à la fois un tournant majeur dans sa création et un moment de plaisir délicieux pour ceux qui y assistent.

Philippe Verrièle pour Danser canal historique, vu à Montpellier le 3 octobre

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