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[REVUE DE PRESSE] Critique de Wilder Shores de Michèle Murray

De Merce Cunningham à Cy Twombly, des itinéraires imprévisibles pour sept danseurs entre désirs et discipline. 

Avec Michèle Murray qui a fait ses armes à New York, chez Merce Cunningham notamment, la recherche du grand Merce trouve un répondant enthousiaste. Et ce tout particulièrement dans ce Wilder Shores, où sept danseurs évoluent dans un espace totalement ouvert, libre et non hiérarchique qui ne connaît ni centre ni périphérie. Un point dans cet espace est un point, c’est tout. L’interprète peut donc se balader où bon lui semble. Apparemment.

Des rivages plus sauvages ? Ne cherchons pas à comprendre, ce titre est une utopie, un désir ardent, un phantasme inscrit dans un tableau de Cy Twombly – Wilder shores of love– qu’on abordera mieux par les émotions que par une analyse forensique.

Wilder Shores  de Michèle Murray exprime tout autant le clivage entre le désir de liberté et le monde contre lequel il faut se soulever pour réussir la reconquête de sa part sauvage. Les sept danseurs ne livrent aucune preuve d’avoir réussi une telle libération, et cette pièce reste donc aussi énigmatique que le tableau de Twombly.

La nouvelle création de Murray profite avant tout à la danse, pas au discours, et ce choix est bien sûr judicieux. Mieux vaut témoigner d’un rivage à atteindre que d’y faire les fous. Dans cette logique, Wilder Shores se distingue par une rigueur absolue, une précision implacable et une discipline infaillible. Et pourtant, la précision dans l’écriture et l’exécution ouvre des espaces de liberté, et peut-être même quelques lucarnes à l’imprévu. Le principe du random, de l’aléatoire donc, avait son importance pour Merce. Dans Wilder Shores, on rencontre ce que la chorégraphe appelle une écriture instantanée, où tout semble s’inventer à l’instant. Pourtant, rien n’est certain pour le spectateur. Quand deux danseuses entrent en collision, est-ce un accident ou un événement chorégraphié ? Sans doute une possibilité prévue, sans obligation de se réaliser.

Certain.es chorégraphiaient les gestes du quotidien. Cunningham inventait, au contraire, les mouvements les plus improbables, jusqu’à l’absurde. Son vocabulaire est à la fois une boîte à outils et une invitation à creuser toujours plus les démarches en déséquilibre. A Murray, qui s’amuse ici à remuer cette boîte à outils, cela inspire pléthore de façons de marcher : saccadé, glissant, les genoux pliés, les mains collées aux cuisses pour mieux tournoyer…

Tout commence par le premier danseur qui entre, en chaussettes bleues, les pieds en dehors, pour indiquer que l’univers du grand libérateur a quand même ses racines dans le classique ! Mais à partir de là, tout peut se transformer, s’inventer…

Dans leurs croisements apparemment aléatoires du plateau, les individus s’observent et se rencontrent, face à face ou en parallèle, se mettent au diapason d’un unisson, le temps de se charger de cette énergie partagée, pour repartir vers de nouvelles aventures humaines. Et ça marche! Après une première partie où le désir de toucher l’autre ne se réalise pas, après une longue pause ou le compositeur Gerome Nox reigne seul sur l’espace sonore et chorégraphique, un couple émerge et se lance dans une recherche sur les appuis qu’offre l’autre, par ses cuisses, son buste, son dos, comme dans une promesse de rivages d’amour. La femme peut ici soulever l’homme, et bien sûr aussi se laisser soulever par lui. Là aussi, les modalités s’affranchissent de toute tradition. Et tout le monde finit par se retrouver comme dans un cours de danse, comme pour se préparer à de nouvelles aventures, une prochaine fois, sur des rivages qu’ils espèrent plus sauvages…

Thomas Hahn pour Danser canal historique, vu à Montpellier Danse le 22 septembre 2020

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