“La Danse, un minimum d’explications, un minimum d’anecdotes et un maximum de sensations” disait Maurice Béjart. La danse est un art sans artifice. S’inscrivant dans l’ensemble des modes de communication gestuelle non verbale, elle donne à penser selon la logique des sensations. Comme elle donne à percevoir les choses sans toutefois les nommer explicitement, son champ d’expression ne relève pas du rationnel mais réveille le ressenti. Danser, c’est entrer dans un contact physique avec la liberté, c’est le langage caché de l’âme. Chorégraphes et danseurs contemporains nous proposent des univers, des obsessions, des thèmes, une écriture singulière. Avec eux, on cherche à comprendre notre rapport au corps, la signification du mouvement, l’expérimentation, les interactions entre enveloppe charnelle et environnement.
Elément fondateur de la politique culturelle impulsée à Montpellier au début des années 80, la danse a fortement contribué à installer notre image de capitale culturelle, bien au-delà de nos frontières. Régulièrement, nous accueillons ici les grandes signatures mondiales et des créations qui ont fait date ont été présentées dans le cadre du Festival ou de la saison Montpellier Danse. C’est un acquis. Nous devons à la fois le consolider et le diversifier. La danse contemporaine est aussi une marque. Comme s’il existait un “made in Montpellier”. Elle est et doit demeurer un élément central de l’offre culturelle très diversifiée de notre territoire. La danse a toute légitimité pour s’intéresser à la place de l’individu dans la cité, et c’est également ce qui a contribué à la désigner comme un axe culturel fort de notre Métropole.
Spectacles, séances de cinéma, conférence, ateliers de danse pour tout public, rencontres avec les artistes, visites de l’agora, cité internationale de la danse… Cette nouvelle saison de Montpellier Danse privilégie la singularité de la démarche créatrice, le goût pour l’expérience et l’émotion de l’instant.
Et bien,… dansons maintenant !