Le succès du Festival Montpellier Danse est un beau témoignage de l’essor de la danse dans notre pays.
Devenu un rendez-vous chorégraphique incontournable, rayonnant bien au-delà de nos frontières, le festival accueille chaque année un public nombreux et passionné qui vient à la rencontre des plus grands chorégraphes, mais aussi d’artistes émergents. À ce titre, je rends hommage à l’engagement et à la persévérance de Jean-Paul Montanari et de son équipe. Ils contribuent depuis de nombreuses années à la vitalité de la création et de la diffusion chorégraphique en France.
Pour cette 36e édition, le Festival Montpellier Danse a choisi d’articuler sa programmation autour de deux thèmes. Le premier porte sur la question de l’héritage laissé par un chorégraphe lorsqu’il disparaît ou s’éloigne de sa compagnie. Qu’advient-il de ces équipes artistiques, comment répondent-elles à l’absence de leur fondateur ou de l’artiste qui a fait leur notoriété ? Le Cullbergbaletten et la Dresden Frankfurt Dance Company invités en 2016 apporteront un éclairage sur cette question.
Le Festival Montpellier Danse réaffirme par ailleurs son ambition de susciter la réflexion. Ainsi, les chorégraphes Radhouane El Meddeb, Sorour Darabi, Salia Sanou, Danya Hammoud, Hooman Sharifi, Robyn Orlin, Dimitris Papaioannou, Oumaima Manai seront invités à présenter leur création et à confronter leurs points de vue. Une table ronde qui aura pour thème « Danser malgré tout » ainsi qu’une programmation de cinéma en lien avec ce sujet permettront de compléter et d’approfondir la réflexion menée.
Je suis résolue à ce que le ministère de la Culture et de la Communication et Montpellier Danse poursuivent leur fructueux partenariat au service de l’art chorégraphique, et je présente à cette nouvelle édition mes vœux les plus chaleureux de réussite auprès d’un public toujours plus nombreux.