exerce 2025-2027 — M1

Âgé·e·s de 27 à 31 ans, ces étudiant·e·s ont engagé, au préalable à leur entrée à exerce, un parcours professionnel en tant qu’interprète/performer/chorégraphe. Comme toutes les précédentes, cette promotion se distingue par sa dimension internationale.

Master 1 / Promotion 2025-2027

— Nora BARNA  
Je travaille à l’intersection du mouvement, de la technologie des médias et du design sensoriel. Ma pratique explore le corps en tant que système réactif et étendu, façonné par les structures culturelles, politiques et technologiques. Je m’intéresse à la techno-intimité, à la perception partagée et aux états de seuil. Je créé des situations chorégraphiques et spatiales où coexistent des agentivités humaines et non humaines. Attentive au partage d’expériences viscérales, je réalise des œuvres d’art qui combinent pratiques somatiques et technologies, dans le but de développer des expériences émotionnellement et physiquement durables

—  Bobby BRIM 
Bobby Brim est artiste-chercheur·e issu·e des Beaux-Arts de Montpellier, de PACAP6 à Lisbonne, et de multiples milieux d’autoformation collective.​​​​ Son travail transmédia s’articule entre pratique du corps somatique, élaborations de situations hybrides, pédagogies féministes, et écritures électroniques visuelles, textuelles et sonores. ​​​​​​​ Sa recherche s’ancre dans un contexte familial et politique profondément marqué par les imaginaires technologiques dominants, les altérations de la vérité et les récits paranoïdes.​​​​​​​ Actif·ve depuis plusieurs années au sein de réseaux cyberféministes, hacker et techno-critiques, iel explore collectivement les fictions logicielles, les infrastructures affectives et les zone de glitch comme modes de perception et d’intervention. À travers ces contextes, sa pratique performative a pu s’élaborer comme un espace de négociation entre matérialités numériques, constructions identitaires obscures, fantasmes idéologiques, fantaisies désirantes, et contre-réalités partagées​​​​​​​. 

—  Suhwa KIM 
Suhwa Kim, chorégraphe et performeuse, explore la corporalité qui naît entre le corps et les médiums technologiques. Elle se concentre sur les anomalies générées par les sens humains, qui évoluent plus lentement que les technologies des médias. Elle s’interroge sur la manière dont les connexions et la communication sont facilitées par le corps et les médias dans la société contemporaine, et sur la manière dont le terme “communauté” est construit et déconstruit par la technologie lorsque celle-ci passe par le corps. Kim est titulaire d’une licence en communication de l’Université de Sogang et d’un master en chorégraphie de l’Université nationale des arts de Corée.   

— Daniel PIZAMIGLIO 
Daniel Pizamiglio est un artiste de danse queer brésilien·ne basé·e au Portugal. Formé·e à Fortaleza (Curso Técnico em Dança, 2008-2010), iel s’est installé·e à Lisbonne en 2012 pour explorer la relation entre la méthode de composition en temps réel (du chorégraphe João Fiadeiro) et le mode opératoire AND (de l’anthropologue Fernanda Eugénio). Iel a suivi le programme de création chorégraphique du Forum Dança (2015-2016), où iel a créé le solo « Dança Concreta ». Sa pratique artistique allie création solo et collaborations, recherche et pédagogie, abordant des notions telles que la rencontre, l’affect, la mémoire, le deuil, la politique, l’éthique, la composition et l’improvisation.  
 
— Abibou SAWADOGO 
Née à Bobo-Dioulasso (Au Burkina Faso), Abibou obtient son baccalauréat série  
Technique en 2018 et poursuit ses études universitaires en Comptabilité-Finance et Audit à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest – Unité Universitaire de Bobo (UCAO-UUB). Pendant sa première année d’étude, elle réalise l’un de ses rêves d’enfance en intégrant la formation Ankata Next Génération créée par Serge-Aimé Coulibaly. Cette formation s’adresse aux jeunes artistes et propose un cursus multidisciplinaire dans le domaine des arts de la scène. C’est à travers cet art, que Abi a trouvé un moyen de faire passer ses ressentis et émotions. Les trois années de formation lui ont permis de participer à des stages dirigés par des artistes reconnus tels qu’Irène Tassambedo ou Bienvenu Bazie . Next Génération et la pratique de la danse lui ont permis d’y voir plus clair dans ses désirs de carrière professionnelle ; celle d’être une artiste engagée.  

—  Mariana TAQUES 
Mariana Taques est une artiste brésilienne qui explore le corps dansant comme site d’investigation des relations et la façon dont celles-ci nous traversent et nous affectent. À travers l’improvisation, elle cherche des formes d’intelligence corporelle capables d’ouvrir un dialogue sensible avec l’environnement. Au Brésil, elle a fait partie du Núcleo Improvisação em Contato et a travaillé pendant plusieurs années avec Diogo Granato, partageant son travail au Brésil et à l’international. Sa recherche chorégraphique s’inspire de la philosophie, de la schizoanalyse et d’une attention radicale à la présence.  

— Kim WALZ 
Kim Walz développe une pratique à la croisée de la performance, de la chorégraphie, de la sculpture, de l’administration culturelle et de la dramaturgie – au travers de formats filmiques, numériques et scéniques. Leur travail explore l’ambivalence des structures sociales et mobilise des dispositifs mécaniques servant de déclencheurs de mouvements. Par ailleurs, iel mène une investigation autour de la perception et de la signification du temps, notamment sous l’angle d’états dépressifs.  Issu·e d’un parcours non académique, Kim Walz a rejoint la scène chorégraphique et théâtrale par des voies autodidactes. En 2023/24, Kim Walz a suivi le programme Dance Intensive de la Tanzfabrik Berlin et a bénéficié d’une bourse danceWEB à ImPulsTanz Vienne en 2025. Iel a collaboré avec Colette Sadler, Jérôme Bel, Nora Schlocker et Annalena Fröhlich – au sein d’institutions telles que Theater Freiburg, Theater Basel, l’Académie des arts de Berlin, Tanzfabrik Berlin, Tanzbüro Berlin/ZTB et le Tanznacht Festival.