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Dana Michel « des parties intimes de ma propre équation mathématique »

Propos recueillis par Maïwenn Rebours

Responsable marketing, course à pied en compétition, footballeuse puis, à vingt-cinq ans, vous vous mettez à la danse et vous y restez, qu’est-ce que vous avez trouvé dans la danse que vous ne trouviez pas ailleurs ?
Dans la danse, comme dans l’art contemporain, j’ai cette impression de pouvoir tout mettre dans un panier. Il y a beaucoup plus de liberté et je sens que je suis capable de faire coïncider ma vie personnelle avec le travail. C’est vraiment une symbiose.

Vous dîtes : « les êtres humains sont des démonstrations mathématiques, constitués de milliards d’équations ». Chaque équation comporte une part d’inconnu dont l’objectif est de trouver le chiffre clé. Pourrait-on dire que vos spectacles consistent à résoudre une équation intime ?
Résoudre une équation, non, mais chaque spectacle est l’occasion d’explorer une question. Ce qui m’aide à comprendre le monde qui m’entoure, c’est de me considérer et de considérer les autres comme des démonstrations mathématiques, comme des entités complexes constituées de milliards d’équations. Les sujets que je choisis d’approfondir dans mes œuvres, comme par exemple la dualité de l’identité et les vies marginalisées, sont souvent des parties intimes de ma propre équation mathématique. J’ai le sentiment que pour moi, créer en utilisant mes expériences de vie personnelles est la meilleure façon d’arriver à mieux me connaître et d’établir des relations significatives avec les autres.

Quelle équation souhaitez-vous poser avec CUTLASS SPRING ?
Quand je parle d’équation, l’image que j’ai est celle de la mathématicienne qui travaille pendant toute une vie sur une équation qui s’écrit sur des milliers de pages. CUTLASS SPRING c’est comme un chapitre dans l’équation de ma vie. Le sujet, c’est le sexe. Je pars de cette idée puis je me laisse totalement aller autour de cette thématique. Le mot « cutlass » signifie couteau. Je pense spécifiquement aux Caraïbes et à l’outil qu’on utilise dans l’agriculture des bananiers. On coupe pour faire de la place. Pour « spring », le printemps est le moment de l’année où, à Montréal, les gens sortent de chez eux : les postures changent, on a moins de vêtements, on se sent plus léger. Les possibilités s’ouvrent devant nous et il y a de ça dans le titre aussi. Je pense aussi au savon Irish Spring, très parfumé, hyper-sexy, « masculin », et en décembre je suis passée devant la vitrine d’un magasin à New York où il y avait une dizaine de boîtes de cet « Irish Spring »: c’est là où le titre est apparu : CUTLASS SPRING.

Quelles-ont étés vos sources d’inspiration ?
Je pense par exemple au travail des dominateurs sexuels… Les années 80 sont des années très sensuelles dans la mode, la culture, les attitudes… J’ai toujours été obsédée par les trucs de sexe. Ma sœur ainée a fait des études supérieures en psychologie et j’ai donc passé mon enfance à éplucher ses manuels en cachette, particulièrement ceux sur la sexualité humaine. Ces souvenirs sont revenus à moi l’année dernière lorsque mon fils de cinq ans a commencé à recevoir des ateliers d’éducation sexuelle à sa garderie. Cela m’a fait penser qu’il était temps de réactualiser mes propres connaissances sexuelles. Où en étais-je dans mon éducation sexuelle ?

Sexe, être sexué, sexualité, genre et pratique, vous regroupez ou vous focalisez ?
Toutes ces notions se retrouvent dans la pièce mais il est possible qu’on ne se rende pas compte du sujet sans lire le programme de salle. Ce n’est jamais un désir de ma part que ça se voit, que ça se sente ou qu’on comprenne le sujet de mes pièces.

Dans vos textes, vous liez votre identité raciale et votre « moi sexuel ». Est-ce que le fait d’être une femme noire au Canada, avec la discrimination que cela peut provoquer, a influencé le rapport que vous entretenez avec votre propre corps ?
C’est exactement ça qui m’intrigue, c’est de voir comment une chose a une incidence sur l’autre. C’est une des questions majeures qui a lancé le désir de recherche de ce travail. C’est un constat qui est là depuis très jeune. Il y a une certaine attente des personnes qui sont attirées par moi. Que va-t-il se passer dans une relation sexuelle parce que je suis une femme noire ? Ce sont des choses que j’ai expérimentées mais il y a aussi de la pudeur avec ce projet. Je ne suis pas prête à tout dire.

 

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